la tutelle
Le rôle de la tutelle
La plus pure expression du charisme de Sainte Jeanne Antide THOURET se traduit dans cette expression :
« Aimer et servir Jésus-Christ dans la personne des pauvres ».
Comment en 2021, les participants des communautés éducatives peuvent dans un établissement scolaire vivre l’esprit de Jeanne Antide.
Cette profession de foi se traduit dans nos écoles d’abord au travers des chefs d’établissements qui impulsent un état esprit propice à cet objectif d’action. Car c’est dans l’action de chacun et de tous les jours que vont se traduire nos convictions.
La Tutelle a comme raison d’être, outre ses responsabilités administratives, plusieurs fonctions décrites dans les Statuts de l’Enseignement Catholique :
« La tutelle est garante de la dynamique missionnaire de l’école catholique. Elle veille à ce que le chef d’établissement et l’organisme de gestion s’inscrivent dans cette mission reçue de l’Église, et à ce que toute leur activité trouve sa source dans l’Évangile. Elle est au service de la croissance des personnes et des établissements. Elle veille à ce que les projets éducatifs soient explicitement fondés sur l’Évangile et vécus selon son esprit ».
A l’école et au collège Ste Marthe à Draguignan, les participants à la communauté vivent dans cet esprit et ont à cœur de travailler à un projet totalement orienté dans le service des plus faibles. Ils sont aidés en cela par la direction de l’enseignement catholique du Var et par la Tutelle.
Nous souhaitons donc que votre établissement continue de progresser en magnifiant le charisme de la fondatrice, dans le service des plus petits.
Sr Noëlle PORTAL Autorité de Tutelle Rémi GIRARD Délégué de Tutelle
la Congrégation des Soeurs de la Charité
la Congrégation des Soeurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret
SAINTE JEANNE-ANTIDE THOURET
Jeanne-Antide Thouret nait à Sancey-Le-Long en 1765. Entrée dans les Ordres en 1787, elle voue sa vie aux malades et aux enfants. Suite à la dissolution des couvents en 1793, elle revient à Sancey où, lorsqu’elle n’est pas obligée de se cacher pour échapper à la haine et à la barbarie révolutionnaire, elle se dévoue auprès de ses concitoyens en soignant les malades et en faisant la classe aux enfants. Elle fonde d’ailleurs à Sancey en 1795 une école pour les filles avant de s’exiler en Suisse.
De retour en France, elle ouvre à Besançon en 1799, la communauté des Filles de St Vincent de Paul et créée, un an plus tard, “le bouillon”, la soupe populaire, qu’elle distribue aux plus pauvres. Appelée à Naples en 1810 par Murat, elle y tiendra un couvent-hôpital. En 1819, elle fait reconnaître la congrégation par le Pape sous le nom de Filles de la Charité sous la protection de Saint Vincent de Paul. L’hostilité de l’archevêque de Besançon à son égard, entraîne la scission des communautés françaises.
Elle revient en France pour réunir sa congrégation mais voit l’archevêque lui refuser l’entrée du couvent. Elle rentre à Naples et y meurt le 24 août 1826. Un siècle plus tard, la congrégation enfin réunifiée, Jeanne-Antide Thouret est béatifiée le 23 mai 1926 (date retenue pour sa fête) avant d’être canonisée le 14 janvier 1934 par le Pape Pie XI.
La congrégation qu’elle a créée, compte aujourd’hui plus de mille fondations sur quatre continents et œuvre chaque jour pour l’instruction des enfants et le secours aux malades. Une basilique fut construite entre 1926 et 1934 de style roman-celtique ; elle a un maître-autel de marbre blanc, des colonnes de granit vert. A proximité de la maison natale, une maison d’accueil est dirigée par les religieuses. Enfin, elle donne aujourd’hui son nom à la paroisse de Sancey-Belleherbe, et devient ainsi, la Sainte Patronne de son vallon.
La Congrégation des Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret est une congrégation religieuse catholique fondée en 1803 en France par Sainte Jeanne-Antide Thouret. Cette congrégation est consacrée à la charité et à l’enseignement, et ses membres sont connues pour leur engagement en faveur des personnes défavorisées et vulnérables, telles que les pauvres, les malades et les personnes âgées.
Les Sœurs de la Charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret sont actives dans de nombreux pays à travers le monde et travaillent dans des domaines tels que la santé, l’éducation, la protection de l’enfance et les services sociaux. Elles sont reconnues pour leur dévouement envers les personnes dans le besoin et leur engagement en faveur de la justice sociale et de l’égalité.
La spiritualité de la congrégation se concentre sur l’amour de Dieu et le service aux autres, en suivant l’exemple de Sainte Jeanne-Antide Thouret et en s’efforçant de vivre selon les enseignements de Jésus. Les sœurs s’engagent également à vivre de manière simple et humble, en suivant les principes de la pauvreté, de la chasteté et de l’obéissance.
le diocèse de Fréjus-Toulon
Conduit par l’évêque, son pasteur, le diocèse représente le peuple universel des baptisés, dans toute sa diversité de races et de conditions. Ayant reçu le don de l’Esprit saint comme les premiers apôtres, il a pour mission d’être « le sel de la terre et la lumière du monde » (Mt 5, 13-16). Ainsi l’Église diocésaine rend localement présente et agissante l’Église du Christ en annonçant la Bonne nouvelle pour le salut de tous.
Consécration de Sainte-Marthe
Sainte-Marthe consacrée au Sacré-Cœur de Jésus : un moment de foi et d’émotion
Vendredi 7 novembre, l’institution Sainte-Marthe a vécu un événement exceptionnel : la consécration de l’établissement au Sacré-Cœur de Jésus. Fondée en 1832 par les sœurs de Sainte-Marthe venues de Romans, l’institution perpétue ainsi une tradition spirituelle de près de deux siècles.
La consécration de l’Institution Sainte Marthe au sacré-cœur de Jésus est une décision et un choix qui a fait son chemin durant quelques mois et qui a abouti, en ce jour, à cet acte de protection, de confiance et d’amour.
Le cérémonial a démarré par une procession solennelle partant du bâtiment des classes de 4ᵉ et 3ᵉ pour traverser la plus ancienne partie de l’institution, accueillant l’école primaire ainsi que les classes de 6ᵉ et 5ᵉ, avant de rejoindre la chapelle, lieu central de la vie spirituelle de Sainte-Marthe. Accompagnée d’un chant-prière, la procession a suivi un parcours empreint d’humilité et de ferveur.
Monsieur Da Silva, à l’initiative de cette consécration, portait la statue du Sacré-Cœur de Jésus jusqu’à la chapelle, où elle a été déposée devant l’autel, entourée de bouquets de fleurs soigneusement sélectionnés par Madame Fournier, responsable de la pastorale.
La cérémonie a débuté par un mot de bienvenue de Monsieur Da Silva ; une explication du sens de la consécration par notre Curé Dieudonné Massoma et une prière d’ouverture par le Père César Munos rappelant que ce vendredi 7 novembre portait une signification particulière : le vendredi est le cinquième jour de la création ; jour qui porte la mémoire du Vendredi Saint, celui du don total du Christ.
Après la première lecture lue par Madame Clavaud, le Père César a prononcé son homélie et une prière de bénédiction sur l’image confiant les enfants, les familles et le personnel au Sacré-Cœur.
Ensuite Monsieur Da Silva a lu la prière écrite spécialement pour la consécration en confiant au Sacré-Cœur de Jésus toutes les personnes étant, venant ou passant par Sainte-Marthe, demandant qu’elles soient protégées dans leur santé, leur vie personnelle et leur vie professionnelle ; s’en est suivie la signature de l’acte.
L’émotion a atteint son apogée lors de la conclusion musicale. Monsieur Martel, accompagné de deux élèves, Agathe et Léa, ont orchestré un Ave Maria que les sœurs de la Consolation ont repris, scellant ainsi ce moment unique de partage.
Ce vendredi 07 novembre 2025 restera dans les mémoires comme un témoignage vivant de la spiritualité de Sainte-Marthe, rappelant que, depuis sa fondation en 1832, l’institution continue de cultiver la foi, la tradition et le lien intergénérationnel entre élèves, enseignants et communauté éducative.
La statue du Sacré-Cœur de Jésus, accompagnée de la prière, a trouvé toute sa place au cœur de l’établissement à la vue de tous, petits et grands.
